Analyse du poème "Il pleut" de Guillaume Apollinaire
Le poème "Il pleut" de Guillaume Apollinaire est un exemple de poésie visuelle, également appelée calligramme. Le poème est composé de cinq propositions, lignes sans aucune ponctuation ni rime. Pas de vers car pas de régularité. Le poème est donc en vers libre.
L'image formée par les mots
Le poème "Il pleut" est un calligramme, ce qui signifie que les mots sont disposés sur la page de manière à former un dessin. Les mots sont disposés de manière à former une cascade de gouttes de pluie. Ainsi, le lecteur voit immédiatement que le thème de la pluie est au centre du poème. L'image formée par les mots est en accord avec le titre du poème.
La symbolique de la pluie
La pluie est un élément qui a souvent été utilisé en poésie pour représenter la tristesse ou la mélancolie. Dans "Il pleut", la pluie peut être vue comme une métaphore de la douleur et de la tristesse. Les gouttes de pluie peuvent être interprétées comme des larmes tombant du ciel.
La pluie peut également avoir une signification plus positive, en symbolisant le renouveau ou la régénération. Cela peut être vu dans la dernière ligne du poème, "et la pluie efface ce qu'elle écrit", qui peut être interprétée comme une image de renouveau ou de rafraîchissement.
L'absence de ponctuation et de rimes
Le poème est écrit sans ponctuation, ce qui donne une impression de continuité et de fluidité à la lecture. Cela peut également être interprété comme une représentation de la pluie, qui tombe sans interruption. Les phrases se suivent sans interruption, de la même manière que les gouttes de pluie tombent sans interruption.
Le poème ne comporte pas non plus de rimes. Cela renforce l'idée de la fluidité et de la continuité, mais cela peut également être vu comme une représentation de la nature imprévisible de la pluie.
Le choix des mots
Les mots choisis par Apollinaire dans "Il pleut" sont simples et directs. Les verbes utilisés, "tomber" et "effacer", sont des verbes d'action qui évoquent des images claires dans l'esprit du lecteur. Les mots "liens" et "écoute" sont plus abstraits, et peuvent être interprétés de différentes manières. Cela donne au poème une certaine profondeur et permet au lecteur de s'engager plus pleinement dans l'œuvre.
Conclusion
"Il pleut" de Guillaume Apollinaire est un poème court mais puissant qui utilise une variété de techniques poétiques pour évoquer des images claires dans l'esprit du lecteur. Le choix des mots simples et directs combiné à l'image formée par les mots renforce la signification de la pluie dans le poème. L'absence de ponctuation et de rimes donne au poème une fluidité et une continuité qui rappellent la nature imprévisible de la pluie. En fin de compte, "Il pleut" est un poème qui invite le lecteur à réfléchir sur la signification de la pluie et sur la nature de la douleur et de la tristesse.
Références:
Il pleut. Les gouttes tombent lentement et sans fin, produisant un bruit apaisant qui remplit l'air. La pluie remplit l'atmosphère de froid et de mélancolie, et souligne le silence solitaire. La pluie peut être considérée comme une métaphore pour la solitude, car parfois, c'est juste l'humidité dans l'air qui rappelle que l'on est toujours seul.
La pluie est aussi le moyen par lequel la nature se rafraîchit et se nettoie. La terre terne est léchée par la pluie fraîche et s'illumine avec la vie, le luxe et l'espoir qui émanent des gouttes d'eau. C'est un processus merveilleux et libératoire, qui nous donne de l'espoir en des temps plus lumineux à venir.
Cependant, la pluie peut aussi être synonyme de tristesse et de désespoir. Parfois, les tristes souvenirs et les défis insurmontables peuvent sembler encore plus propres et déprimants par une journée pluvieuse. La pluie devient alors le reflet de tous les défis de la vie, rappelant à quel point la vie peut être difficile.
Personnellement, je me sens toujours très calme et serein lorsqu'il pleut. J'aime écouter les bruits mélodieux de la pluie, et je me sens souvent renouvelé et rempli d'espoir. La pluie me fait me sentir connecté à quelque chose de plus grand, comme si toutes les difficultés de la vie valaient la peine d'être ressenties.